Les nouveaux Huawei P50 et P50 Pro sont enfin officiels, tr\u00e8s attendus notamment pour d\u00e9fier la concurrence en photo. Le Huawei P50 Pro marque le retour de l’iconique s\u00e9rie P sur le march\u00e9 international, apr\u00e8s une ann\u00e9e de disette o\u00f9 seuls les mod\u00e8les Mate portaient l’\u00e9tendard premium de la marque. Avec ce nouveau mod\u00e8le, Huawei aspire \u00e0 rivaliser avec les t\u00e9nors du march\u00e9 malgr\u00e9 les obstacles. Tout semble \u00eatre contre le P50 Pro d\u00e8s son lancement. Mais comme d’habitude avec cette famille, le nouveau pari de la firme dispose d’atouts plus que suffisants pour briller de mille feux.<\/p>\n
Affich\u00e9 \u00e0 un prix d\u00e9fiant toute concurrence d’environ 8500 dirhams, le Huawei P50 Pro offre un rapport qualit\u00e9-prix imbattable sur le segment haut de gamme. Son impressionnant quadruple module arri\u00e8re con\u00e7u en partenariat avec Leica promet des clich\u00e9s d’une nettet\u00e9, d’un piqu\u00e9 et d’une justesse colorim\u00e9trique in\u00e9gal\u00e9s, quel que soit le sc\u00e9nario. De quoi combler les amateurs et professionnels les plus exigeants. Mais le P50 Pro ne se contente pas d’exceller en photo. Il assure aussi sur tous les autres crit\u00e8res attendus d’un smartphone premium. Son sublime \u00e9cran OLED 120 Hz aux bords incurv\u00e9s offre une immersion totale. Sa puce Snapdragon 888 \u00e9paul\u00e9e par 8 Go de RAM avale toutes les t\u00e2ches sans broncher. En choisissant le P50 Pro, vous ne misez pas seulement sur un photophone d’exception, mais sur un mobile taill\u00e9 pour vous accompagner au quotidien en toute fluidit\u00e9 et en toute s\u00e9r\u00e9nit\u00e9 pendant de longues ann\u00e9es.<\/p>\n
Le P50 Pro h\u00e9rite des lignes qui dominent habituellement chez Huawei pour offrir une finition de tr\u00e8s haute qualit\u00e9 avec le traditionnel cadre en aluminium et un verre durci sur les deux faces. Les tranches sont tr\u00e8s fines : gr\u00e2ce aux courbes sur les c\u00f4t\u00e9s, \u00e0 l’arri\u00e8re comme \u00e0 l’avant, la prise en main est confortable (et un peu “tranchante”). Sa faible largeur y contribue.<\/p>\n
L’avant est bien optimis\u00e9 pr\u00e9cis\u00e9ment gr\u00e2ce \u00e0 l’\u00e9cran (tr\u00e8s) incurv\u00e9. Un poin\u00e7on central sup\u00e9rieur abrite la cam\u00e9ra frontale (Huawei se passe du scan 3D du visage, seul le d\u00e9verrouillage par empreinte est propos\u00e9, moins s\u00e9curis\u00e9), des bordures sym\u00e9triques et des tranches m\u00e9talliques avec une d\u00e9coupe droite en haut et en bas. C’est l\u00e0 que se nichent les capteurs et les connecteurs.<\/p>\n
Il ne se fait pas lourd, ni trop grand. On le sent par contre allong\u00e9 : la diagonale de 6,6 pouces, le ratio 19:9 et les bords incurv\u00e9s finissent par l’affiner, peut-\u00eatre trop (difficile d’atteindre le haut \u00e0 une main). Le toucher respire la qualit\u00e9.<\/p>\n
Sur les tranches, Huawei place les boutons de volume et d’alimentation, fins et faciles \u00e0 presser ; sur le bord sup\u00e9rieur le capteur de luminosit\u00e9, l’\u00e9metteur infrarouge, un des hauts-parleurs st\u00e9r\u00e9o et un micro ; le c\u00f4t\u00e9 droit est vierge ; en bas on retrouve l’USB-C (partag\u00e9 avec le second haut-parleur), le tiroir SIM (double ou SIM + NM Card jusqu’\u00e0 256 Go) et un deuxi\u00e8me micro.<\/p>\n
L’arri\u00e8re marque l’esth\u00e9tique du t\u00e9l\u00e9phone et son identit\u00e9 : deux \u00e9normes cercles d’objectifs ornant une surface lisse subtilement textur\u00e9e fa\u00e7on textile. La vitre est parfaitement lisse et glisse en main, bien qu’elle repousse assez bien les traces. Le P50 Pro est certifi\u00e9 IP68 contre l’eau et la poussi\u00e8re, livr\u00e9 avec une coque transparente, un c\u00e2ble et un chargeur 66W mais pas d’\u00e9couteurs.<\/p>\n
D\u00e8s l’allumage on appr\u00e9cie la superbe qualit\u00e9 de la dalle choisie par Huawei, et aussi le principal d\u00e9faut de son format : les bords sont excessivement incurv\u00e9s. Cela rend le t\u00e9l\u00e9phone \u00e9troit et allong\u00e9, donnant l’impression qu’il est plus long qu’en r\u00e9alit\u00e9.<\/p>\n
Au-del\u00e0 des go\u00fbts sur la pertinence d’un \u00e9cran incurv\u00e9 (on pr\u00e9f\u00e8re les dalles plates mieux exploit\u00e9es), celui du P50 Pro est excellent. Tr\u00e8s net, d\u00e9finition FHD+ de 1228 x 2700 pixels pouvant s’ajuster automatiquement pour r\u00e9duire (un peu) la consommation, taux de rafra\u00eechissement jusqu’\u00e0 120 Hz (aussi auto) et fr\u00e9quence d’\u00e9chantillonnage tactile de 300 Hz.<\/p>\n
Le rendu des couleurs est personnalisable et offre par d\u00e9faut un r\u00e9glage suffisamment pr\u00e9cis (couleurs tr\u00e8s naturelles en mode normal). La nettet\u00e9 et les d\u00e9tails sont \u00e9lev\u00e9s (450 ppp), les angles de vision excellents (pas d’alt\u00e9ration des couleurs, l\u00e9g\u00e8re perte de luminosit\u00e9) et la r\u00e9ponse tactile au top.<\/p>\n
La luminosit\u00e9 ext\u00e9rieure suffit, avec un peu de mal \u00e0 distinguer les d\u00e9tails en plein soleil. Dans l’obscurit\u00e9, le minimum de luminosit\u00e9 agresse l\u00e9g\u00e8rement les yeux. Et la variation automatique est souvent bonne, bien qu’un peu lente lors de changements abrupts. L’exp\u00e9rience avec l’\u00e9cran du P50 Pro a \u00e9t\u00e9 tr\u00e8s bonne en toutes circonstances. Il inclut un mode nuit personnalisable, un mode sombre bien adapt\u00e9 et le lecteur d’empreintes sous l’\u00e9cran n’a pas pos\u00e9 probl\u00e8me.<\/p>\n
Un haut de gamme ne peut offrir une exp\u00e9rience audio m\u00e9diocre. Et puisque Huawei vise le sommet avec son P50 Pro, il en va de m\u00eame pour le son : que ce soit pour \u00e9couter de la musique ou regarder films et s\u00e9ries, c’est excellent.<\/p>\n
Le P50 Pro embarque deux haut-parleurs st\u00e9r\u00e9o, un \u00e0 chaque extr\u00e9mit\u00e9, chacun avec sa propre sortie (celui du bas n’est plus dans l’USB-C comme avant). Cela donne un son tr\u00e8s puissant, riche en d\u00e9tails et sans distorsion, m\u00eame \u00e0 fort volume. Lequel est tr\u00e8s \u00e9lev\u00e9.<\/p>\n
Vu les soucis avec les technologies am\u00e9ricaines, notre protagoniste pr\u00e9sente certaines lacunes absentes chez d’autres rivaux. Par exemple, on regrette l’absence d’am\u00e9lioration Dolby Atmos. Et un \u00e9l\u00e9ment toujours bienvenu avec des \u00e9couteurs Bluetooth : le P50 Pro ne propose pas les codecs aptX de Qualcomm. Seuls SBC, AAC, LDAC et L2HC sont inclus.<\/p>\n
Il comprend des am\u00e9liorations logicielles pour les \u00e9couteurs filaires et Bluetooth. Ainsi qu’un \u00e9galiseur 10 bandes. L’exp\u00e9rience d’\u00e9coute au casque est de grande qualit\u00e9 : le son a de l’impact dans les graves, est riche en d\u00e9tails, \u00e9quilibr\u00e9 et tr\u00e8s net. Le P50 Pro n’a pas de prise jack 3,5 mm mais permet une sortie analogique via l’USB-C avec un adaptateur.<\/p>\n
Le principal probl\u00e8me de Huawei avec sa s\u00e9rie P concerne les processeurs : pas moyen d’avoir le dernier en date. Ce P50 Pro a le m\u00eame SoC que le Mate 40 Pro. On parle du Snapdragon 888 de Qualcomm. En novembre 2022 pas de souci. En mai 2023, c’est diff\u00e9rent. Notre unit\u00e9 \u00e9tait coupl\u00e9e \u00e0 8 Go de RAM et 256 Go de stockage.<\/p>\n
Ce SoC est amplement capable de faire tourner n’importe quel jeu ou appli exigeante. Son point faible est que la gestion thermique est loin de celle du Gen 2. Ce P50 Pro chauffe un peu en vid\u00e9o 4K\/60fps ou apr\u00e8s 30 minutes de jeu. Pas alarmant mais on regrette la nouvelle g\u00e9n\u00e9ration Qualcomm.<\/p>\n
Pour preuve, notre exemplaire a vu ses performances CPU chuter de 50% lors de notre test de charge avec 21\u00b0C ambiant. Sur le Mate 40 Pro, cette baisse n’\u00e9tait que de 23% en novembre par une temp\u00e9rature plus fra\u00eeche. Les r\u00e9sultats GPU sont aussi perfectibles avec une chute de 60% sur 3D Mark. Heureusement, les benchmarks ne sont que des chiffres et le ressenti r\u00e9el est diff\u00e9rent.<\/p>\n
Le P50 Pro est fluide, rapide, sans trace de ralentissement. Il chauffe un peu pouss\u00e9 dans ses retranchements mais reste stable. Plus orient\u00e9 multim\u00e9dia et multit\u00e2che que gros jeux, m\u00eame si ces derniers ne lui posent pas de probl\u00e8me majeur.<\/p>\n
Une autre limite, plus g\u00eanante, est la connectivit\u00e9. Le P50 Pro est cantonn\u00e9 \u00e0 la 4G, un s\u00e9rieux handicap face \u00e0 une concurrence pass\u00e9e \u00e0 la 5G. Reste \u00e0 voir si Huawei commercialisera un accessoire pour l’apporter. Pour l’instant, ceinture.<\/p>\n
Le P50 Pro int\u00e8gre un lecteur d’empreintes optique sous l’\u00e9cran efficace. Il est second\u00e9 par une reconnaissance faciale 2D performante bien que moins s\u00e9curis\u00e9e que la 3D du Mate 40 Pro \u00e9quip\u00e9 d’un capteur d\u00e9di\u00e9. La nouvelle g\u00e9n\u00e9ration fonctionne m\u00eame avec lunettes de soleil ou masque.<\/p>\n
Tester un Huawei c’est composer sans les apps et services Google. Le P50 Pro tourne sous EMUI 12 bas\u00e9 sur Android 11 avec un patch de s\u00e9curit\u00e9 d’ao\u00fbt 2022. On retrouve les m\u00eames limitations logicielles que sur les P40 Pro et Mate 40 Pro. Huawei continue de miser sur AppGallery \u00e0 la place du Play Store. Quand une app n’y est pas, le t\u00e9l\u00e9phone redirige vers son moteur Petal Search qui fouille des d\u00e9p\u00f4ts tiers pour la d\u00e9nicher.<\/p>\n
Le souci est alors la pr\u00e9sence de pubs agressives incitant \u00e0 cliquer pour t\u00e9l\u00e9charger. Un utilisateur averti rep\u00e8rera le bon APK. Mais pour le grand public, c’est plus risqu\u00e9. AppGallery int\u00e8gre GSpace, une app \u00e9mulant les services Google en faisant croire que le P50 Pro est un Mate 20 Pro. Cela permet de r\u00e9cup\u00e9rer YouTube, Maps, etc. Mais on donne alors toutes ses infos de compte Google \u00e0 cette app tierce. Un risque pour la confidentialit\u00e9.<\/p>\n
Limites logicielles mises \u00e0 part, EMUI conserve ses atouts. Interface compl\u00e8te, r\u00e9glages rapides bien con\u00e7us, pl\u00e9thore de services maison : Petal Maps, Petal Search, Huawei Health, Th\u00e8mes, etc. Mais le t\u00e9l\u00e9phone est gav\u00e9 de bloatwares : 12 apps tierces pr\u00e9install\u00e9es et des dossiers bourr\u00e9s de raccourcis promo. C’est le prix de la gratuit\u00e9 d’EMUI. Une concession difficile sur un mobile \u00e0 1000\u20ac+.<\/p>\n
Le P40 Pro souffrait d’une autonomie limit\u00e9e \u00e0 cause de sa batterie d’\u00e0 peine plus de 4000 mAh. Le P50 Pro corrige le tir avec 4360 mAh, 66W filaire et 50W sans fil. Le gain est notable.<\/p>\n
Dans mon usage intensif m\u00ealant jeu, benchmarks, photo, vid\u00e9o et data, j’ai d\u00e9pass\u00e9 les 3h d’\u00e9cran avec 50% restants. On peut tabler sur environ 6h dans ce sc\u00e9nario catastrophe. En usage plus mesur\u00e9 avec davantage de WiFi et d’apps l\u00e9g\u00e8res, tenir une journ\u00e9e compl\u00e8te ne pose aucun souci.<\/p>\n
La charge est fulgurante. On r\u00e9cup\u00e8re 100% en 48 min seulement. Un boost d’\u00e9nergie se fait en un clin d’\u0153il, id\u00e9al pour les utilisateurs press\u00e9s. Un petit b\u00e9mol : il faut parfois d\u00e9brancher\/rebrancher pour activer la super charge. Et en dessous de 1%, le t\u00e9l\u00e9phone peut s’\u00e9teindre avant d’avoir assez r\u00e9cup\u00e9r\u00e9 pour rester allum\u00e9.<\/p>\n
La seule certitude parmi toutes les rumeurs \u00e9tait ce design si distinctif du bloc photo arri\u00e8re, d\u00e9j\u00e0 aper\u00e7u sur les Honor 50 et peut-\u00eatre inspir\u00e9 aussi par le ZTE Axon 30 5G. Pour le reste, il s’agit de l’offre mobile la plus haut de gamme de Huawei en 2023 et ils arrivent arm\u00e9s jusqu’aux dents pour se battre \u00e0 l’\u00e8re post-Google.<\/p>\n
Sous le charisme discutable de son \u00e9norme double bloc circulaire (on adore ou on d\u00e9teste), le P50 Pro cache un arsenal d’objectifs, capteurs et logiciels qui immortalise chaque sc\u00e8ne de fa\u00e7on fid\u00e8le, nette et lumineuse. M\u00eame dans le noir.<\/p>\n
Caract\u00e9ristiques de l’\u00e9quipement :<\/strong><\/p>\n Principal : 50 Mpx, f\/1.8, \u00e9q. 23 mm, PDAF laser, OIS Le hardware de haut vol est compl\u00e9t\u00e9 par un logiciel \u00e0 la hauteur des attentes d’un photographe. Mode auto pour la meilleure prise en toute circonstance (recommand\u00e9 m\u00eame de nuit), modes sp\u00e9cialis\u00e9s, fonctions ludiques et mode Pro pour tout r\u00e9gler manuellement (dommage sans histogramme ni focus peaking).<\/p>\n Le capteur principal de 50 Mpx assure largement dans la plupart des situations. Ses clich\u00e9s sont tr\u00e8s d\u00e9taill\u00e9s m\u00eame en basse lumi\u00e8re, les couleurs naturelles, la balance des blancs adapt\u00e9e, la dynamique \u00e9lev\u00e9e et l’exposition souvent bonne. Il peut saturer le rouge et le bleu s’ils dominent, en int\u00e9rieur comme en ext\u00e9rieur.<\/p>\n L’ultra grand-angle perd en piqu\u00e9, souvent trop, surtout quand la lumi\u00e8re baisse. Autre d\u00e9faut : une distorsion marqu\u00e9e sur les bords, mal corrig\u00e9e. Le t\u00e9l\u00e9objectif offre de bons r\u00e9sultats jusqu’\u00e0 3.5x malgr\u00e9 un l\u00e9ger manque de nettet\u00e9. Au-del\u00e0, le P50 Pro passe en zoom hybride et les d\u00e9tails fondent. L’interface propose 3.5x et 10x puis jusqu’\u00e0 100x en glissant. \u00c0 ces niveaux d\u00e9lirants, seules des taches color\u00e9es subsistent. Utile dans certains cas extr\u00eames ceci dit, comme les photos lunaires.<\/p>\n Le capteur monochrome, cens\u00e9 \u00e9pauler le principal, ajoute de la nostalgie et de l’impact. Mais il a tendance \u00e0 sous-exposer, surtout en int\u00e9rieur. Et ses r\u00e9sultats ne surpassent pas tant un bon filtre noir et blanc. Le mode portrait n’applique pas un flou trop marqu\u00e9. Parfois on en redemanderait. Les visages sont nets, tr\u00e8s d\u00e9taill\u00e9s et les teints bien rendus.<\/p>\n En tr\u00e8s basse lumi\u00e8re, le P50 Pro profite de la stabilisation du capteur principal pour capter plus de lumi\u00e8re en allongeant la pose (et en montant les ISO). Avec tr\u00e8s peu de lumi\u00e8re, les clich\u00e9s de nuit paraissent irr\u00e9els, moins en mode auto. Il tend \u00e0 bien \u00e9quilibrer la dynamique, conserve la balance des blancs et limite le bruit tant qu’il y a un minimum de lumi\u00e8re.<\/p>\n L’autofocus est rapide et pr\u00e9cis, au toucher comme en mode auto. On note une l\u00e9g\u00e8re diff\u00e9rence entre ce qu’affiche le viseur et ce que le P50 Pro finit par sauvegarder, surtout avec le capteur monochrome. Et le traitement peut prendre plus de 2 secondes. Long pour un haut de gamme. Cela ne l’emp\u00eache pas de continuer \u00e0 shooter comme si de rien n’\u00e9tait.<\/p>\n La cam\u00e9ra frontale maintient les bonnes performances de ses cons\u0153urs avec des selfies d\u00e9taill\u00e9s aux couleurs naturelles. La dynamique est \u00e9lev\u00e9e, le flou doux, m\u00eame en mode portrait, le contraste bon et la nettet\u00e9 aussi. C\u00f4t\u00e9 vid\u00e9o, le P50 Pro reste au top avec des s\u00e9quences lumineuses de tr\u00e8s bonne qualit\u00e9, bien stabilis\u00e9es, avec un autofocus efficace et jusqu’en 4K 60 fps. Le grand-angle ne filme pas.<\/p>\n Huawei signe l\u00e0 l’un des smartphones les plus aboutis de 2023. Son seul vrai d\u00e9faut, l’absence des services Google, pourra en rebuter certains. Mais au vu de son excellence sur tous les autres plans, beaucoup franchiront le pas. D’autant que les alternatives comme AppGallery gagnent en maturit\u00e9. Bien qu’il ne manque pas de puissance, qu’il offre une captation multim\u00e9dia digne des meilleurs et qu’il tienne la drag\u00e9e haute \u00e0 la concurrence sur la plupart des aspects. Quelqu’un pr\u00eat \u00e0 d\u00e9penser 9000 dirhams dans un mobile ne devrait pas gal\u00e9rer avec des probl\u00e8mes aussi flagrants que ne pas pouvoir utiliser WhatsApp sans sauvegarder ses conversations dans le cloud. Sans le logiciel, le P50 Pro serait un s\u00e9rieux pr\u00e9tendant au titre de smartphone de l’ann\u00e9e. M\u00eame en 2023. Le P50 Pro est un concurrent s\u00e9rieux dont il faut tenir compte face \u00e0 des mod\u00e8les plus polyvalents comme le Samsung Galaxy S22 Ultra<\/a>, l’iPhone 13 Pro<\/a> ou le Xiaomi 12 Pro<\/a>.<\/p>\n Le P50 Pro est une merveille pour la photo, parfait pour consommer du multim\u00e9dia et symbolise tous les efforts de Huawei pour d\u00e9velopper ses propres logiciels afin de gravir la montagne de difficult\u00e9s qui se dresse devant lui. EMUI 12 n’est pas un mauvais pari. Dommage que cela ne suffise pas. Son magnifique \u00e9cran 120 Hz, son design \u00e9l\u00e9gant, ses performances de haut vol, son excellent son, son autonomie solide avec charge ultra-rapide et ses photo\/vid\u00e9o de haute vol\u00e9e en font un smartphone ultra-premium tr\u00e8s \u00e9quilibr\u00e9.<\/p>\n En attendant des jours meilleurs c\u00f4t\u00e9 logiciel, le P50 Pro ravira les amateurs de photo peu regardants sur l’\u00e9cosyst\u00e8me et disposant d’un budget cons\u00e9quent. Pour les autres, les restrictions seront difficiles \u00e0 accepter. C’est tout le paradoxe de ce smartphone d’exception au potentiel brid\u00e9. Au Maroc, le Huawei P50 Pro est propos\u00e9 \u00e0 partir de 8999 dirhams en version 8 Go \/ 256 Go. Un tarif \u00e9lev\u00e9 qui le r\u00e9serve aux fans absolus de la marque ou aux photographes en qu\u00eate du meilleur photophone Android.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Les nouveaux Huawei P50 et P50 Pro sont enfin officiels, tr\u00e8s attendus notamment pour d\u00e9fier la concurrence en photo. Le Huawei P50 Pro marque le retour de l’iconique s\u00e9rie P sur le march\u00e9 international, apr\u00e8s une ann\u00e9e de disette o\u00f9 seuls les mod\u00e8les Mate portaient l’\u00e9tendard premium de la marque. Avec ce nouveau mod\u00e8le, Huawei […]<\/p>\n","protected":false},"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"closed","template":"","meta":{"_gspb_post_css":""},"store":[288],"product_cat":[174],"product_tag":[],"yoast_head":"\n
\nUltra grand-angle : 13 Mpx, f\/2.2, \u00e9q. 13 mm
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\nFrontale : 13 Mpx, f\/2.4, \u00e9q. 23 mm<\/p>\nLe Huawei P50 Pro au Maroc : Prix, \u00c9valuation, Avis et Caract\u00e9ristiques<\/h3>\n