Huawei P50 Pro Prix Maroc · 8 RAM · 128 o 256 GB

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Huawei P50 Pro Prix Maroc · 8 RAM · 128 o 256 GB
Huawei P50 Pro Prix Maroc · 8 RAM · 128 o 256 GB

Description

Les nouveaux Huawei P50 et P50 Pro sont enfin officiels, très attendus notamment pour défier la concurrence en photo. Le Huawei P50 Pro marque le retour de l’iconique série P sur le marché international, après une année de disette où seuls les modèles Mate portaient l’étendard premium de la marque. Avec ce nouveau modèle, Huawei aspire à rivaliser avec les ténors du marché malgré les obstacles. Tout semble être contre le P50 Pro dès son lancement. Mais comme d’habitude avec cette famille, le nouveau pari de la firme dispose d’atouts plus que suffisants pour briller de mille feux.

Affiché à un prix défiant toute concurrence d’environ 8500 dirhams, le Huawei P50 Pro offre un rapport qualité-prix imbattable sur le segment haut de gamme. Son impressionnant quadruple module arrière conçu en partenariat avec Leica promet des clichés d’une netteté, d’un piqué et d’une justesse colorimétrique inégalés, quel que soit le scénario. De quoi combler les amateurs et professionnels les plus exigeants. Mais le P50 Pro ne se contente pas d’exceller en photo. Il assure aussi sur tous les autres critères attendus d’un smartphone premium. Son sublime écran OLED 120 Hz aux bords incurvés offre une immersion totale. Sa puce Snapdragon 888 épaulée par 8 Go de RAM avale toutes les tâches sans broncher. En choisissant le P50 Pro, vous ne misez pas seulement sur un photophone d’exception, mais sur un mobile taillé pour vous accompagner au quotidien en toute fluidité et en toute sérénité pendant de longues années.

Design Huawei P50 Pro : construction premium

Le P50 Pro hérite des lignes qui dominent habituellement chez Huawei pour offrir une finition de très haute qualité avec le traditionnel cadre en aluminium et un verre durci sur les deux faces. Les tranches sont très fines : grâce aux courbes sur les côtés, à l’arrière comme à l’avant, la prise en main est confortable (et un peu “tranchante”). Sa faible largeur y contribue.

L’avant est bien optimisé précisément grâce à l’écran (très) incurvé. Un poinçon central supérieur abrite la caméra frontale (Huawei se passe du scan 3D du visage, seul le déverrouillage par empreinte est proposé, moins sécurisé), des bordures symétriques et des tranches métalliques avec une découpe droite en haut et en bas. C’est là que se nichent les capteurs et les connecteurs.

Il ne se fait pas lourd, ni trop grand. On le sent par contre allongé : la diagonale de 6,6 pouces, le ratio 19:9 et les bords incurvés finissent par l’affiner, peut-être trop (difficile d’atteindre le haut à une main). Le toucher respire la qualité.

Sur les tranches, Huawei place les boutons de volume et d’alimentation, fins et faciles à presser ; sur le bord supérieur le capteur de luminosité, l’émetteur infrarouge, un des hauts-parleurs stéréo et un micro ; le côté droit est vierge ; en bas on retrouve l’USB-C (partagé avec le second haut-parleur), le tiroir SIM (double ou SIM + NM Card jusqu’à 256 Go) et un deuxième micro.

L’arrière marque l’esthétique du téléphone et son identité : deux énormes cercles d’objectifs ornant une surface lisse subtilement texturée façon textile. La vitre est parfaitement lisse et glisse en main, bien qu’elle repousse assez bien les traces. Le P50 Pro est certifié IP68 contre l’eau et la poussière, livré avec une coque transparente, un câble et un chargeur 66W mais pas d’écouteurs.

Écran du Huawei P50 Pro : haute définition, fluidité et couleurs naturel

Dès l’allumage on apprécie la superbe qualité de la dalle choisie par Huawei, et aussi le principal défaut de son format : les bords sont excessivement incurvés. Cela rend le téléphone étroit et allongé, donnant l’impression qu’il est plus long qu’en réalité.

Au-delà des goûts sur la pertinence d’un écran incurvé (on préfère les dalles plates mieux exploitées), celui du P50 Pro est excellent. Très net, définition FHD+ de 1228 x 2700 pixels pouvant s’ajuster automatiquement pour réduire (un peu) la consommation, taux de rafraîchissement jusqu’à 120 Hz (aussi auto) et fréquence d’échantillonnage tactile de 300 Hz.

Le rendu des couleurs est personnalisable et offre par défaut un réglage suffisamment précis (couleurs très naturelles en mode normal). La netteté et les détails sont élevés (450 ppp), les angles de vision excellents (pas d’altération des couleurs, légère perte de luminosité) et la réponse tactile au top.

La luminosité extérieure suffit, avec un peu de mal à distinguer les détails en plein soleil. Dans l’obscurité, le minimum de luminosité agresse légèrement les yeux. Et la variation automatique est souvent bonne, bien qu’un peu lente lors de changements abrupts. L’expérience avec l’écran du P50 Pro a été très bonne en toutes circonstances. Il inclut un mode nuit personnalisable, un mode sombre bien adapté et le lecteur d’empreintes sous l’écran n’a pas posé problème.

Audio : une grande puissance stéréo avec des lacunes en Bluetooth

Un haut de gamme ne peut offrir une expérience audio médiocre. Et puisque Huawei vise le sommet avec son P50 Pro, il en va de même pour le son : que ce soit pour écouter de la musique ou regarder films et séries, c’est excellent.

Le P50 Pro embarque deux haut-parleurs stéréo, un à chaque extrémité, chacun avec sa propre sortie (celui du bas n’est plus dans l’USB-C comme avant). Cela donne un son très puissant, riche en détails et sans distorsion, même à fort volume. Lequel est très élevé.

Vu les soucis avec les technologies américaines, notre protagoniste présente certaines lacunes absentes chez d’autres rivaux. Par exemple, on regrette l’absence d’amélioration Dolby Atmos. Et un élément toujours bienvenu avec des écouteurs Bluetooth : le P50 Pro ne propose pas les codecs aptX de Qualcomm. Seuls SBC, AAC, LDAC et L2HC sont inclus.

Il comprend des améliorations logicielles pour les écouteurs filaires et Bluetooth. Ainsi qu’un égaliseur 10 bandes. L’expérience d’écoute au casque est de grande qualité : le son a de l’impact dans les graves, est riche en détails, équilibré et très net. Le P50 Pro n’a pas de prise jack 3,5 mm mais permet une sortie analogique via l’USB-C avec un adaptateur.

Performances du Huawei P50 Pro : bête de course malgré un SoC de 2021

Le principal problème de Huawei avec sa série P concerne les processeurs : pas moyen d’avoir le dernier en date. Ce P50 Pro a le même SoC que le Mate 40 Pro. On parle du Snapdragon 888 de Qualcomm. En novembre 2022 pas de souci. En mai 2023, c’est différent. Notre unité était couplée à 8 Go de RAM et 256 Go de stockage.

Ce SoC est amplement capable de faire tourner n’importe quel jeu ou appli exigeante. Son point faible est que la gestion thermique est loin de celle du Gen 2. Ce P50 Pro chauffe un peu en vidéo 4K/60fps ou après 30 minutes de jeu. Pas alarmant mais on regrette la nouvelle génération Qualcomm.

Pour preuve, notre exemplaire a vu ses performances CPU chuter de 50% lors de notre test de charge avec 21°C ambiant. Sur le Mate 40 Pro, cette baisse n’était que de 23% en novembre par une température plus fraîche. Les résultats GPU sont aussi perfectibles avec une chute de 60% sur 3D Mark. Heureusement, les benchmarks ne sont que des chiffres et le ressenti réel est différent.

Le P50 Pro est fluide, rapide, sans trace de ralentissement. Il chauffe un peu poussé dans ses retranchements mais reste stable. Plus orienté multimédia et multitâche que gros jeux, même si ces derniers ne lui posent pas de problème majeur.

Une autre limite, plus gênante, est la connectivité. Le P50 Pro est cantonné à la 4G, un sérieux handicap face à une concurrence passée à la 5G. Reste à voir si Huawei commercialisera un accessoire pour l’apporter. Pour l’instant, ceinture.

Du haut niveau biométrique

Le P50 Pro intègre un lecteur d’empreintes optique sous l’écran efficace. Il est secondé par une reconnaissance faciale 2D performante bien que moins sécurisée que la 3D du Mate 40 Pro équipé d’un capteur dédié. La nouvelle génération fonctionne même avec lunettes de soleil ou masque.

EMUI sans les services Google : un mal pour un bien ?

Tester un Huawei c’est composer sans les apps et services Google. Le P50 Pro tourne sous EMUI 12 basé sur Android 11 avec un patch de sécurité d’août 2022. On retrouve les mêmes limitations logicielles que sur les P40 Pro et Mate 40 Pro. Huawei continue de miser sur AppGallery à la place du Play Store. Quand une app n’y est pas, le téléphone redirige vers son moteur Petal Search qui fouille des dépôts tiers pour la dénicher.

Le souci est alors la présence de pubs agressives incitant à cliquer pour télécharger. Un utilisateur averti repèrera le bon APK. Mais pour le grand public, c’est plus risqué. AppGallery intègre GSpace, une app émulant les services Google en faisant croire que le P50 Pro est un Mate 20 Pro. Cela permet de récupérer YouTube, Maps, etc. Mais on donne alors toutes ses infos de compte Google à cette app tierce. Un risque pour la confidentialité.

Limites logicielles mises à part, EMUI conserve ses atouts. Interface complète, réglages rapides bien conçus, pléthore de services maison : Petal Maps, Petal Search, Huawei Health, Thèmes, etc. Mais le téléphone est gavé de bloatwares : 12 apps tierces préinstallées et des dossiers bourrés de raccourcis promo. C’est le prix de la gratuité d’EMUI. Une concession difficile sur un mobile à 1000€+.

Autonomie solide et charge ultra-rapide

Le P40 Pro souffrait d’une autonomie limitée à cause de sa batterie d’à peine plus de 4000 mAh. Le P50 Pro corrige le tir avec 4360 mAh, 66W filaire et 50W sans fil. Le gain est notable.

Dans mon usage intensif mêlant jeu, benchmarks, photo, vidéo et data, j’ai dépassé les 3h d’écran avec 50% restants. On peut tabler sur environ 6h dans ce scénario catastrophe. En usage plus mesuré avec davantage de WiFi et d’apps légères, tenir une journée complète ne pose aucun souci.

La charge est fulgurante. On récupère 100% en 48 min seulement. Un boost d’énergie se fait en un clin d’œil, idéal pour les utilisateurs pressés. Un petit bémol : il faut parfois débrancher/rebrancher pour activer la super charge. Et en dessous de 1%, le téléphone peut s’éteindre avant d’avoir assez récupéré pour rester allumé.

L’appareil du Photo du Huawei P50 Pro

La seule certitude parmi toutes les rumeurs était ce design si distinctif du bloc photo arrière, déjà aperçu sur les Honor 50 et peut-être inspiré aussi par le ZTE Axon 30 5G. Pour le reste, il s’agit de l’offre mobile la plus haut de gamme de Huawei en 2023 et ils arrivent armés jusqu’aux dents pour se battre à l’ère post-Google.

Sous le charisme discutable de son énorme double bloc circulaire (on adore ou on déteste), le P50 Pro cache un arsenal d’objectifs, capteurs et logiciels qui immortalise chaque scène de façon fidèle, nette et lumineuse. Même dans le noir.

Caractéristiques de l’équipement :

Principal : 50 Mpx, f/1.8, éq. 23 mm, PDAF laser, OIS
Ultra grand-angle : 13 Mpx, f/2.2, éq. 13 mm
Téléobjectif : 64 Mpx, f/3.5, éq. 90 mm, PDAF, OIS, zoom optique 3.5x
Monochrome : 40 Mpx, f/1.6, éq. 23 mm
Frontale : 13 Mpx, f/2.4, éq. 23 mm

Le hardware de haut vol est complété par un logiciel à la hauteur des attentes d’un photographe. Mode auto pour la meilleure prise en toute circonstance (recommandé même de nuit), modes spécialisés, fonctions ludiques et mode Pro pour tout régler manuellement (dommage sans histogramme ni focus peaking).

Le capteur principal de 50 Mpx assure largement dans la plupart des situations. Ses clichés sont très détaillés même en basse lumière, les couleurs naturelles, la balance des blancs adaptée, la dynamique élevée et l’exposition souvent bonne. Il peut saturer le rouge et le bleu s’ils dominent, en intérieur comme en extérieur.

L’ultra grand-angle perd en piqué, souvent trop, surtout quand la lumière baisse. Autre défaut : une distorsion marquée sur les bords, mal corrigée. Le téléobjectif offre de bons résultats jusqu’à 3.5x malgré un léger manque de netteté. Au-delà, le P50 Pro passe en zoom hybride et les détails fondent. L’interface propose 3.5x et 10x puis jusqu’à 100x en glissant. À ces niveaux délirants, seules des taches colorées subsistent. Utile dans certains cas extrêmes ceci dit, comme les photos lunaires.

Le capteur monochrome, censé épauler le principal, ajoute de la nostalgie et de l’impact. Mais il a tendance à sous-exposer, surtout en intérieur. Et ses résultats ne surpassent pas tant un bon filtre noir et blanc. Le mode portrait n’applique pas un flou trop marqué. Parfois on en redemanderait. Les visages sont nets, très détaillés et les teints bien rendus.

En très basse lumière, le P50 Pro profite de la stabilisation du capteur principal pour capter plus de lumière en allongeant la pose (et en montant les ISO). Avec très peu de lumière, les clichés de nuit paraissent irréels, moins en mode auto. Il tend à bien équilibrer la dynamique, conserve la balance des blancs et limite le bruit tant qu’il y a un minimum de lumière.

L’autofocus est rapide et précis, au toucher comme en mode auto. On note une légère différence entre ce qu’affiche le viseur et ce que le P50 Pro finit par sauvegarder, surtout avec le capteur monochrome. Et le traitement peut prendre plus de 2 secondes. Long pour un haut de gamme. Cela ne l’empêche pas de continuer à shooter comme si de rien n’était.

La caméra frontale maintient les bonnes performances de ses consœurs avec des selfies détaillés aux couleurs naturelles. La dynamique est élevée, le flou doux, même en mode portrait, le contraste bon et la netteté aussi. Côté vidéo, le P50 Pro reste au top avec des séquences lumineuses de très bonne qualité, bien stabilisées, avec un autofocus efficace et jusqu’en 4K 60 fps. Le grand-angle ne filme pas.

Le Huawei P50 Pro au Maroc : Prix, Évaluation, Avis et Caractéristiques

Huawei signe là l’un des smartphones les plus aboutis de 2023. Son seul vrai défaut, l’absence des services Google, pourra en rebuter certains. Mais au vu de son excellence sur tous les autres plans, beaucoup franchiront le pas. D’autant que les alternatives comme AppGallery gagnent en maturité. Bien qu’il ne manque pas de puissance, qu’il offre une captation multimédia digne des meilleurs et qu’il tienne la dragée haute à la concurrence sur la plupart des aspects. Quelqu’un prêt à dépenser 9000 dirhams dans un mobile ne devrait pas galérer avec des problèmes aussi flagrants que ne pas pouvoir utiliser WhatsApp sans sauvegarder ses conversations dans le cloud. Sans le logiciel, le P50 Pro serait un sérieux prétendant au titre de smartphone de l’année. Même en 2023. Le P50 Pro est un concurrent sérieux dont il faut tenir compte face à des modèles plus polyvalents comme le Samsung Galaxy S22 Ultra, l’iPhone 13 Pro ou le Xiaomi 12 Pro.

Le P50 Pro est une merveille pour la photo, parfait pour consommer du multimédia et symbolise tous les efforts de Huawei pour développer ses propres logiciels afin de gravir la montagne de difficultés qui se dresse devant lui. EMUI 12 n’est pas un mauvais pari. Dommage que cela ne suffise pas. Son magnifique écran 120 Hz, son design élégant, ses performances de haut vol, son excellent son, son autonomie solide avec charge ultra-rapide et ses photo/vidéo de haute volée en font un smartphone ultra-premium très équilibré.

En attendant des jours meilleurs côté logiciel, le P50 Pro ravira les amateurs de photo peu regardants sur l’écosystème et disposant d’un budget conséquent. Pour les autres, les restrictions seront difficiles à accepter. C’est tout le paradoxe de ce smartphone d’exception au potentiel bridé. Au Maroc, le Huawei P50 Pro est proposé à partir de 8999 dirhams en version 8 Go / 256 Go. Un tarif élevé qui le réserve aux fans absolus de la marque ou aux photographes en quête du meilleur photophone Android.

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